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Hôpital de district du secteur 30 : Les travaux de construction ont été lancés
2010-10-28

Le Premier Ministre Tertius Zongo a procédé le 26 octobre 2010 dans l’arrondissement de Bogodogo, au lancement des travaux de construction de l’hôpital de district du secteur 30. Le démarrage de ce chantier est destiné à augmenter les capacités d’hospitalisation de la ville de Ouagadougou. D’une capacité de 350 lits, et d’un coût de 15 milliards de FCFA hors équipement, l’hôpital de district du secteur 30 sera bâtit sur une superficie de 10 hectares avec un délai d’exécution des travaux de 10 mois. Cette cérémonie de lancement des travaux intervient au lendemain de l’inauguration du centre hospitalier universitaire de Tingandogo d’une capacité de 600 lits qui a été baptisé hôpital national Blaise Compaoré.

Le Ministre de la Santé, Seydou Bouda, dans son discours de présentation du futur hôpital de district du secteur 30, s’est d’abord réjoui de l’accompagnement constant dont son département a bénéficié dans le cadre du renforcement de la couverture sanitaire du pays et singulièrement en ce mois d’octobre qui a vu le lancement, les 15, 16 et 20 derniers des travaux des CHR de Manga, de Ziniaré et des CMA de Bittou et Pouytenga.

Seydou Bouda, faisant le diagnostic du système sanitaire national, a relevé que le système de santé définit les structures de soins du premier niveau, composées du centre de santé et de promotion sociale (CSPS) et du centre médical avec antenne chirurgicale (CMA), les structures du deuxième niveau avec le centre hospitalier régional (CHR) et enfin les structures du troisième niveau avec le centre hospitalier universitaire (CHU). La circulation du malade au sein de ces structures est régit par le système de référence et de contre référence qui permet de déterminer le plateau technique à même de prendre en charge de manière adéquate le malade, a-t-il souligné.

La ville de Ouagadougou dispose de cinq districts qui permettent l’encadrement sanitaire de la population. Elle est malheureusement caractérisée par le manque de structures de soins de deuxième niveau. L’encadrement sanitaire de la ville est centré sur des centres médicaux avec antenne chirurgicale qui présentent des inégalités en termes de capacité. Le centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, d’une capacité de 750 lits d’hospitalisation avec l’appui du centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles De Gaulle étaient les deux structures de référence qui permettaient tant bien que mal de prendre en charge la population de la ville et celles d’autres régions.

« La fragilité et la faiblesse du système de soins à Ouagadougou mises à nu par les inondations du 1er septembre 2009 nécessitaient la prise de dispositions particulières que nous envisageons déjà dans le cadre de la réforme du système de santé… Nous avions pensé à relever le niveau et la capacité des CMA urbains pour en faire des hôpitaux de districts avec des plateaux techniques renforcés », a précisé Seydou Bouda. L’hôpital de district du secteur 30 qui en est le prototype, aura une capacité de 350 lits pour une enveloppe financière de 15 milliards hors équipement. Le financement est assuré par le Fonds d’urgence inondation. Il sera construit sur 10 hectares et comportera sept pools dont : un pool services communs destiné à l’administration ; un pool des urgences ; un pool médico technique ; un pool mère enfant ; un pool médical ; un pool des services annexes.

Cet hôpital de district va dans un premier temps servir de centre de délocalisation du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo qui sera entièrement reconstruit… Il retrouvera sa vocation finale après la relocalisation du centre hospitalier Yalgado Ouédraogo sur son site actuel et va ensuite absorber le CMA du district de Bogodogo, a précisé le Ministre Bouda. Il a en outre souligné que les centres médicaux avec antenne chirurgicale de Nongremassom et de Boulmiougou seront renforcés.

La rénovation de l’hôpital Yalgado, une réponse aux inondations du 1er septembre 2009

A l’issue de la cérémonie, le Premier Ministre Tertius Zongo et les autorités présentes ont eu droit à une présentation de l’hôpital et des caractéristiques techniques des ouvrages qui devront être réalisés dans un délai de 10 mois par les soins de Faso Baara pour la maîtrise d’ouvrage déléguée, les bureaux d’étude AIC et CINCAT International pour la maîtrise d’œuvre et le Laboratoire national du Bâtiment et des Travaux publics pour le contrôle. Le Premier Ministre, répondant aux questions de la presse après la pose de la première pierre, s’est réjoui du lancement de la construction de cet hôpital de district qui viendra renforcer les capacités du système sanitaire de la ville de Ouagadougou, en même temps qu’il permettra de combler le manque de structures de soins de deuxième niveau que sont les CHR dans la ville.

Il a souligné que les inondations du 1er septembre 2010 ont éprouvé le système de santé de la ville de Ouagadougou qui a connu d’énormes difficultés qui sont venus rappeler que des aménagements doivent être faits au niveau de l’hôpital Yalgado, mais également que des réformes doivent être apportées au système afin de le renforcer et le mettre à l’abri des situations qu’on a connues.

« En dehors de Yalgado, il existe des centres médicaux avec antennes chirurgicales. Il n’existe pas un niveau intermédiaire avec un plateau renforcé. Il devenait alors urgent que nous puissions intégrer un système intermédiaire renforcé dans notre système de santé et c’est ce que nous avons appelé hôpital de district », a souligné le Premier Ministre.

Tertius Zongo a précisé que l’hôpital Yalgado dispose aujourd’hui de bâtiments vétustes qui ne répondent plus aux normes. A cet effet, des travaux de fonds seront entrepris pour sa rénovation pendant que les malades seront transférés au nouvel hôpital de district. Par la suite, cet hôpital jouera son rôle d’hôpital intermédiaire. La rénovation de l’hôpital Yalgado est une réponse aux inondations. La refonte et le renforcement du système hospitalier national constituent une orientation que le gouvernement a eu à prendre et dont la mise en œuvre prendra encore plus de temps.






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